J.GEILS BAND : Full House

7 novembre 2011
Chronique Concert :
J.GEILS BAND : Full HouseQuand on commence à découvrir le Rock’n Roll, on tombe toujours sur des disques qui sont des perles et qui déclenchent des choses incontrôlables dans notre corps. Rajoutez à ça que, en général, on est ado, et que justement, c’est l’age idéal pour décoller, et s’immerger.
« Full House », c’est typiquement le genre d’album qui réunit toutes ces qualités.
J’ai déjà largement déjanté sur les Stones et leur « Got Live If You Want It », mais dans le domaine du Live, J. Geils Band, c’est pas mal non plus.
Full house, c’est la race de disques qu’il faut mettre à fond. Si vous avez un vieux tonneau de lessive qui sert de poubelle, mettez le haut-parleur de votre Teppaz dessus, pas besoin de vider la corbeille. Normalement, si votre voisin est au chômage, il (ou elle) ne tardera pas à débouler. Soit c’est un complice, soit c’est un opposant.
Honnêtement, au milieu des années 70, y avait pas trop de chômeurs, alors, c’était plutôt les copains de l’immeuble qui rappliquaient. On essayait, mais on pouvait même pas faire la danse des « Status Quo » avec la tête qui tourne en spirale et la chevelure qui suivaient. Globalement, si nos tifs venaient à couvrir le haut des oreilles, c’était direct chez le coupe douille. Quelques mois encore, et on allait gagner le combat et faire tomber ce premier rempart.

Reprenons, «Full House », à fond de volume disais-je. Cet album est plein de « covers » de blues made in Chicago, et de Tamla Motown. Que des perles, et les trois titres originaux sont dans la même mouture. Ça sert à rien de faire un laïus pour chaque Song, parce que dans ce genre de situation, le blabla ne sert à rien.Notez juste que la reprise de « Serve You Right To Suffer Babe » de John Lee Hooker est une anthologie, et que Look For Love est animal à souhait.

Quelques années plus tard, J. Geils Band sortira un bon disque plus commercial et viendra jouer à Paris au Palais des Sports porte de Versailles. Mai ou juin 1980 de mémoire.

Un bon pote qui revient de Los Angeles a dans sa besace un wagon de buvards. Buvard, en bon français Rock’n Rollien, ça veut dire Acid, Lsd.
Les cheveux ont bien poussé, le climat général est propice à l’ouverture des chakras et de tout un tas d’autres trucs du moment.
J. Geils Band est sur scène, Peter Wolf le chanteur, harangue la foule, pas de crash barrières entre le public et la scène. On est en prise directe avec le groupe.
Vous me connaissez, je suis devenu »Maître », voir même « Docteur », en conquête de territoire et prise de place au premier rang.
On est là, quatre à cinq potes, et à la fin de chaque chanson, Peter vient nous claquer dans la main. À force, on commence à être ami d’un soir.
Il va même finir par me faire grimper sur scène pour mon premier Slam.
En y réfléchissant bien, pas si sûre que ce soit lui qui ait donné le Top. Ce soir-là, je suis culotté à mort. Tout ces Shake et claquement de mains, ça crée des liens, et ça désinhibe. Chaque fois que j’ai attrapé son attention, sa main, son regard, j’en ai profité pour réclamer « Serve You Right To Suffer Babe ». Hélas, le J. Geils Band quitte la scène sans l’avoir joué.
Le Palais des Sports est chaud comme une braise. Ils ne vont pas partir comme ça, c’est pas possible. Peter Wolf revient, il scrute le premier rang. Il vient vers moi. Il baragouine quelques choses du genre «  La chanson que nous allons jouer maintenant, quelqu’un va pouvoir l‘annoncer mieux que moi ». Cet enfoiré me tend le micro. Je le prends à pleines mains et lui décolle la capsule à ce foutu micro en hurlant « Serve You Right To Suffer Babe».
Le public vient de gagner vingt minutes de rab… God Bless Rock’n Roll…

Aujourd’hui, au menu, la Brasserie Biron.

7 novembre 2011

Aujourd’hui, au menu, La Brasserie Biron.

À mi-chemin entre le Junk Joint du Mississippi et le Pub Rock anglais, à deux pas de la Porte de Clignancourt et de ses Puces mondialement connues, en remontant l’avenue Michelet, juste à l’entrée du Marché Biron, vous tomberez sur la Brasserie Biron.
J’aurais pu intituler mon billet comme ça : “Chronique d’un Bistrot délabré, surtout n’y touchez pas”

C’est un endroit rare et appréciable en ces temps de crise. Le décor est sans age, et il ne faut surtout pas y toucher car le charme s’en irait.
Ici, on se sent libre, vraiment libre. Je ne devais pas le dire, mais on peut même réussir l’exploit suivant :
Combiner le trio gagnant “Bière, Clope, Musique”. C’est tellement rare, que ça ressemble à du luxe.

Dans le coin, à gauche en entrant, un Rock’n Roll Band, juste en face de la porte, un bon zinc en fer à cheval autour duquel des gueules bien ciselées qui échangent et s’interpellent soit d’un signe de main, soit d’un clin d’oeil convenu. Ici, les gens sont tous des convertis de longue date.
Derrière le bar, le patron qui est du genre cool et efficace. Au fond à gauche, il y a la salle qui sent l’authentique à donf.
En fait, les deux murs qui définissent l’espace, sont recouverts d’un immense tirage photo de l’entrée du Marché Biron.
Ce qui, selon l’angle de vue peut nous faire croire que le fond du café est une ruelle.
Le tout en noir et blanc à la Doisneau, ça a vraiment de la gueule.
Ici, pas de faute de goût, les tables et les chaises ont au moins cinq décennies de bons et loyaux services à leur actif.
Tout est raccord dans le genre pas prétentieux et c’est très agréable.

Pour la petite histoire, Le Biron était un bastion du musette et Le Biron a gardé le petit podium pour l’accordéoniste.
La tradition perdure le samedi ou le lundi, je ne sais plus. Mais depuis quelques années maintenant, c’est devenu un fief du “Rock’n Roll”, tous les dimanche à partir de 18h00.

Un Bluesman du Mississippi s’est une fois retrouvé à jouer ici, entre deux dates “officielles” et il a kiffé grave sa race… Pour lui, il était dans  la “real thing”. Je veux dire, il était dans le pur Bistrot Parisien comme les Ricains le rêve et l’imagine.
Je vous ai donné soif ???
Alors, vous les amis, le dimanche, pour conclure une petite virée aux Puces de St-Ouen, je n’aurais qu’un mot à vous dire : tous au Biron.
N.B. : Un plaisir ne venant jamais seul, à la tombée de la nuit, vers 18h00, tous les marchands ambulants des Puces démontent, et ça devient hyper facile de se garer…

Les News , les dates à venir, la routine :

Après une rentrée light,  les Fortune Tellers continuent de rouler leur bosse.
Décembre 2011 :
Dimanche 4 dec : Brasserie BIRON à partir de 18h00 au 120 Ave Michelet, Paris Saint-OUEN. Fin des hostilités à 23h00.
Janvier 2012 : une ou deux dates tomberont, quelque part dans Paris intra-muros
Fevrier 2012 :
Le 11 Fev, dans la ville de Plaisir  (Une vraie salle de concert.).

Mars devrait être pas mal mouvementé. Vous pouvez déjà noter que le 10 Mars, il y aura un hommage BRIAN JONES avec 3 autres groupes. (Voir Flyer)

Bon, je vous kiss away, embrassez votre voisin, votre voisine si vous n’êtes pas seul au moment de la lecture. Et n’oubliez pas que les Dieux Du Rock’n Roll sont avec vous.

Une tranche de vie Rock ‘n Roll, saison 3…

9 septembre 2011

Quand on commence à raconter sa vie, on s’expose et on prend des risques.
La saison 1 et la saison 2 du recueil “Une Tranche De Vie Rock ’n Roll” vous a laissé sur votre faim.
Alors je ne voudrais pas vous décevoir et vais en finir avec ces 4 concerts des 4-5-6-7 Juin 1976 : “Les Rolling Stones à Les Abattoirs”
C’est comme ça que l’affiche les annonçait.

Étant du genre têtu et obstiné, un seul concert ne m’aurait pas suffit. Il en restait 3.
Le samedi 5 juin, je l’ai fait simple et juste avec mon pote LouLou.
On aurait pu y aller avec sa 900 Kawa, mais la réputation de la Porte de Pantin et de la Villette, c’était plutôt : “Zone à risque”.
Mon ami Loulou a préféré qu’on se serve des commodités usuelles : Train, Métro et Santiag.
Tout s’est bien passé. On était au premier rang, la sécu commençait à me connaître. Ayant repéré l’emplacement idéal, et vu le gabarit de mon acolyte, on a pas eu de mal à maintenir nos positions.
Le lendemain, dimanche 7 juin, on a remis ça. Cette fois-ci, on était à nouveau un petit groupe : Fabienne, Phildart, Momo, Bobby.!
On a pris dans nos bagages une bouteille de Glenfidish… la canicule était toujours là.
Pendant que le parvis des abattoirs se remplissait, le niveau de la bouteille descendait et la température montait salement. Une drôle d’alchimie en quelque sorte.
Les portes se sont ouvertes, la ruée a eu lieu comme chaque jour.
Notre petite bande alcoolisée était bien plus molle que le premier jour et là, pas de gros gabarit dissuasif pour nous aider à franchir la barrière de corail “humaine.”
On a opté pour l’autre technique, qui consiste à dire : ...Laissez nous passer, on est déjà là bas avec nos potes… du bla bla qui marche. Ou pas !

Tant bien que mal, on y est arrivé, au premier rang. Mais en ce qui me concerne, c’est en tombant dans les pommes. MDR :-)
Un petit stage dans le back office avec la Croix Rouge puis, trouvant mon cas désespéré, Hôpital Saint-Louis.
Brrrr!!! Ça réveille tout ça.
Là, j’ai compris qu’étant mineur, je n’allais pas en sortir comme ça et qu’ils allaient me garder jusqu’à ce qu’un adulte vienne me repêcher.
Ça réveille encore plus !!!
Notez que je n’étais pas seul.
L’heure avait tournée et le concert devait démarrer incessamment sous peu.
Je soupçonne que Les Dieux du Rock ont dû se réunir rapidement, statuer sur mon cas et décider qu’après m’avoir fait l’épreuve du GLEN, ils pouvaient me redonner une chance.
L’infirmière a tourné le dos, j’avais 25 balles (des balles anciennes, pas des euros) dans la poche, un autre éclopé traînait par là. En un quart de seconde, on s’est mis d’accord :
Motte-Motte sur le Taxi, fuite immédiate, et après chacun pour soi.
C’est dingue ce qu’on peut avoir comme énergie par moment. Le taxi nous a dropé à la Villette, on a couru. Les barrières extérieures étaient refermées, on les a enjambées.
Je n’avais plus mon billet, le concert venait de commencer et ils jouaient If You Can’t Rock Me en Meddley avec Get off Of My cloud. Un mec de la sécu a voulu m’arrêter, mais j’l’ai baratiné sans ralentir et puis c’était le troisième soir qu’il me voyait. Il a lâché prise.
J’ai remonté toute la salle jusqu’au premier rang en simulant le malaise…Ouf! J’y étais à nouveau.
Les Dieux du Rock aiment vérifier nos motivations… Au bout de quelques titres, ça s’est remis à tanguer haut et fort dans ma tête.
J’ai eu beaucoup de chance, le videur a senti que je décrochais. Il m’a fait passer la ligne infranchissable. J’étais plus qu’au premier rang, j’étais entre Les Stones en personne et la foule. Whaou!!!!
Au bout d’un moment, il a senti que j’étais vraiment pas frais. Il m’a porté et je l’ai supplié : “Non, pas la Croix Rouge”.
Il a été super cool, il m’a tanké sur un côté, loin des regards et à l’abri des agitations. Il a dit à ses collègues de ne pas me sortir du champ. J’ai plané, récupéré. You can’t Always Get What You Want était extra dans mes divagations. Petit à petit, l’aéroplane que j’avais dans la tête s’est reposé.
Je n’étais pas mort. J’ai retrouvé mon gang et on est rentré. Chacun d’entre nous avait passé une bonne soirée avec Les Stones et Glenfidish.
Une fois de plus, ce n’était que du Rock ’n Roll.

Pour conclure cette série, il restait le lundi 7 juin.
Honnêtement, je ne vais pas frimer. J’y emmenais une petite cousine (Ariane) qui n’avait que 14-15 ans. J’étais rincé et j’ai pris l’option simple. Arrivée tardive, siège dans les gradins, et Coca-Cola. Peut-être le début de la sagesse.
Ce soir là, Keith venait de perdre son enfant mais personne ne le savait. Il a joué royalement.
À un moment, tout le monde a senti qu’il y avait hésitation et débat sur la prochaine Song.
Keith a imposé à Mick un Cherry Ho! Cherry Ho! Babe!,et c’était excellent. Mick y a mis toute son âme
Le lendemain matin, à la fraîche, mon pote Hervé (guitariste chez Les Fortune Tellers) errait dans le jardin des tuileries.
Il y a croisé Keith écroulé sur un banc avec son look de romano et qui devait tuer sa douleur (voir sa bio: LIFE).

Et oui, tout cela n’est que du Rock ’n Roll, mais on peut remplir des tonnes et des tonnes de bouquins avec ça.
Pour info, Freddie Hausser, grand précurseur des émissions Rock à la TV, a enregistré et filmé ces 4 concerts.
Quelque part dans un placard de l’INA, ces documents sommeillent tranquillement.
Par un hasard complètement fortuit, j’ai un jour récupéré un U-Matic (les Djeun’s, vous connaissez pas) et je le garde précieusement.

Salut à toutes et à tous

Tramber

Une tranche de vie Rock’n Roll… Saison 2.

8 juin 2011

On est mi-mai 1976. La canicule qui restera célèbre est en train de s’installer gentiment.
Chaque cité périphérique parisienne porte son cheptel de personnages.
Chez nous, il y en a un : le pur Hidalgo.
Il s’appelle Joan, à prononcer avec la jota et il doit bien y avoir un tilde sur le A, mais j’lai pas trouvé sur mon clavier.

Lui, c’est un cas : poilu t’en peux plus, pantalon noir, chemise à rayures verticales, largement ouverte sur son thorax velu et bien sûr le médaillon de circonstance. Lunettes sorties d’une série américaine des seventies… Normal on est en plein dedans. Un trench-coat cuir noir modèle “colle pelle à tarte”…
Un personnage je vous dis.
Comme il n’est pas flambeur pour un sou et qu’il fréquente la bande des « Jazz-rockeux » aux goûts obscurs, au moment de se préoccuper de voir les Stones et de s’équiper du sésame incontournable, le v’là ti pas qu’il se pointe chez moi en pavoisant.
Normalement, il aurait dû raser les murs pour venir me voir, parce que chez les Jazz-rockeux, on ne rigole pas avec la compromission Rock ’n Rollienne… Ma sœurette a servi d’intermédiaire car elle navigue entre les 2 bandes rivales.
Ça y est, il est là. Tellement il est bavard qu’il s’enflamme sur le cours de la place pour un concert des Stones au jour J- 10 au marché noir… Hum !
Je le laisse faire son prix, il a largement dépassé mes espérances. On est déjà autour de 200 balles ce qui fait à peu près 7 fois le prix initial. En plus il en veut minimum 2, voir trois. Je sens que mon quotidien va s’améliorer pour les jours à venir….

Joan, je ne sais pas ce que tu es devenu, mais sache que malgré cette petite escroquerie, dans la galerie des personnages hauts en couleurs, t’avais mis la barre assez haut. On ne t’a pas oublié.

Reprenons.
Mes projections du mois de novembre sur la conjoncture économique du mois de juin sont plus que réalistes. Il me reste encore trois places à vendre, et même à un tarif beaucoup plus raisonnable, ça fera quelques 33 tours, des parties de Baby, de la limonade, bref que du bonheur.

Ça y est, nous sommes le vendredi 4 juin. La canicule commence son festival aujourd’hui.
On est plus de trente à partir du lycée. Il est 13h00 et on a tous décidé que cet après-midi, il n’y avait pas cours.
Dans le train, on a pris l’option économique sans ticket, sans papiers, mais avec le sourire.
L’arrivée sur la Gare du Nord se passe bien.
Sachez qu’à l’époque, la Gare du Nord était tout ce qu’il y a de plus convivial.
Pas de niveaux encastrés les uns dans les autres, juste des quais, une grande horloge, un escalier pour descendre au métro et hop, le tour était joué.
Pour le train, on n’a pas eu de problème.
Pour le métro, bizarrement, aujourd’hui, ils sont un bataillon de contrôleurs.
Notre meute se scinde en deux, et comme on n’est pas les seuls à débouler en nombre et que personne n’a ses papiers, l’ARTAP (RATP en argot double verlant déformé) lève le pied et ferme les yeux. Après tout, c’est plutôt bon esprit tous ces gamins qui convergent vers la Villette.

Il est 14h00  et on est en place devant le Pavillon de Paris et ses barrières Vauban. On a monté le campement de base pile poil sur l’accès central. Normalement, quand les portes s’ouvriront, en fonçant tout droit sans réfléchir et en se déployant un peu à gauche et un peu à droite, on doit pouvoir maquer tout le premier rang central. Entre autres avantages, ça veut dire qu’on a les barrières comme accoudoir pour l’attente, et comme crampon au moment des bousculades.

Il fait chaud.
Les trois premières heures se passent sereinement. On est en plein cagnard, mais la bande est organisée. Certains s’occupent du ravitaillement en eau, d’autres, prévoyants, on emmené des kilos de cerises. On fait tous bien attention à prendre un max de place et de s’étaler car chaque seconde qui passe apporte son lot de spectateurs et tout le monde vise le même objectif : choper les premières places.

Il fait très chaud.
Un vacarme de moteurs ronflants se fait entendre. La maison « Koski Cauchoix Production » (KCP pour les intimes) a pris l’habitude de dealer avec les Hells Angels de Crimée pour le service d’ordre.
Rock ’n Roll quand tu nous tiens!!!
Et bien les voilà les Hells, et aujourd’hui ils arrivent et c’est la parade. Ils sont au moins trente et chaque bécane est plus hallucinante que la précédente.
Il n’est que 17h30 et il fait très, très chaud.
C’est bien simple, personne n’a envie de pisser. Tout s’évapore….
La tension est bien montée depuis 14h00. Quand on se retourne, le parvis faisant face au Pavillon de Paris est blindé de monde et, au fond, les impatients sont debout. La conquête du territoire a sournoisement débuté.
Et vas-y que j’te passe entre les corps allongés pour rejoindre des potes qui sont venu à l’avance pour garder les places… Et blablabla… Et vas-y que j’t’embrouille en disant que je suis là bas tout près de l’entrée avec mes potes. Tous les boniments sont bons et l’espace se réduit malgré nous.

Il fait très, très, très, très chaud. Il est 18h00 et on s’impatiente.
À ce moment là, les Hells et la maison KCP ne trouvent rien de mieux que de se fâcher.
Manifestement, KCP a également pris un autre service d’ordre plutôt typé “bon pour le catch”. Bref, c’est pas clair et le ton monte entre le chef de KCP et le chef des Hells. Pendant ce temps-là, mon frangin et moi, on n’en peut plus d’être assis avec les genoux qui nous rentrent sous les aisselles.

Le frangin est joueur… mal lui en a pris.
Il se lève en beuglant “c’est bon, ils ouvrent”. C’est bidon, mais ça fait de l’effet !
Un quart de seconde plus tard, tout le parvis s’est dressé comme un I et c’est parti pour deux heures de bousculades et de poussées venant de tous les fronts.
Notre Gang Spinassien (c’est nous, les mecs d’ÉPINAY - 93) a bien tenu son secteur et c’est tant mieux car les fameuses deux heures à venir vont être le théâtre de moult évanouissements, malaises et autres galères du genre. Et là, fini la coolitude et le ravitaillement en eau. C’est chacun pour soi et advienne que pourra.

Comme on est au ras des barrières, on va voir défiler toutes les petites meufs qui tombent dans les pommes. C’est comme à Woodstock, on a les bras en l’air, et on fait passer au service d’ordre qui s’est libéré des Hells pour cette manœuvre.
Mais ça négocie toujours entre Hells et KCP et c’est juste sous nos yeux.
KCP a l’air d’apporter une solution médiane car le chef des Hells semble se calmer.

Aux barrières, la petite bande se rend bien utile et les deux-trois cerbères qui réceptionnent les corps inanimés commencent à apprécier notre aide.
Tout à coup, c’est l’heure, c’est le moment. Et le service d’ordre est classe. Ils ouvrent notre porte en prem’s et régulent bien la ruée sur l’or pour que tout mon gang y passe.
Cavalcades, jetages de sac, marquage et squat de barrières de scène torchés en 10 secondes à peine. Reconstitution du camp de base mais en ligne cette fois, avec accroches sévères à la barrière. C’est bon les gars, on tient le bon bout !
J’vous passe l’attente avec les danseuses du Moulin Rouge et leur French Cancan, Les Funky Meeters qui, comme toutes les premières parties des Stones en France, se feront siffler (ça marche encore aujourd’hui) ; et voilà que la fête commence.

D’abord Richards avec le riff d’Honky Tonk Women, puis Jagger qui débarque sur un Runway qui surplombe le fond de scène, habillé en “Perroquet Lacroix” avec un éventail à la main. Il fait très bien le travelo androgyne. Ça pousse de tous les côtés. Heureusement, nous, on a les barrières pour nous aider car le cinéma durera le temps des quatre premières chansons et reprendra pour les trois dernières. Je béni les dieux du Rock ’n Roll de m’avoir permis de résister à toutes ces pressions et en avant, c’est le premier soir, il m’en reste trois à venir. Va falloir prendre des vitamines.

Anecdote 1 :
Parmi mes nombreux potes (dont un des meilleurs), la question se posait :
Les Stones c’est bien, mais y’a le BAC à réviser.
Réponse du Frangin :
- Les Stones, c’est tous les 6 ans.
- Le Bac, c’est tous les ans. Y’a pas à se poser la question : ce sera LES STONES
Effectivement, le Bac c’est tous les ans… et notre pote est entré dans la légende en le passant 3 fois. Ça aussi c’est Rock’ n Roll…

Prochaine distribution de “Doses” Rock ’n Roll le 30 juin 2011 au PETIT JOURNAL MONTPARNASSE, 13 rue du Commandant Mouchotte – 75014 PARIS.
Live Rock dès 20h30 !

Anecdote 2 :
Joan ( le fameux) a offert un des billets à un certain VV qui joue maintenant depuis 6 ans chez les Fortune Tellers. Le monde est ainsi fait

……À TONTON….Le Rock’n Roll te doit ça…

La suite dans le prochain épisode…

Une Tranche De Vie Rock’n Roll…

20 mai 2011

Tenez les amis,


J’avais commencé à vous raconter comment j’ai réussi à gangrener tout un bahut et converti de bonnes âmes aux forces sataniques du Rock’n roll.
Alors c’est entre nous (et ne le dites à personne, car ce qui suit représente une tranche de vie), mais fin 1975, quand un beau jour sur RTL, ils ont annoncé :
Les 4-5-6-7 JUIN 1976, LES ROLLING STONES À “LES ABATTOIRS”, mon sang et celui de bien d’autres n’a fait qu’un tour.

Depuis déjà trois quatre ans, chaque tournée Stonienne était auréolée d’un certain nombre de mythes.
J’vous fais une liste qui n’est pas exhaustive :
• Sexe,
• Drogue,
• Rock’n Roll,
• Marché noir,
• Racket et braquage autour des lieux du crime, etc.


En clair, aller voir les Stones en concert n’était pas assimilé à une promenade de santé.
Si bien que dès que ces foutus concerts ont été annoncés, j’ai senti qu’il y avait un coup à faire…
J’me suis vite porté candidat pour collecter auprès de tous les potes du lycée les liasses de biftons qui bientôt se transformaient en sésames pour telle ou telle date avec les Stones.

Comme nous étions juste des malades mentaux, tout le monde voulait y être le 1er soir.
Au bout de 2 jours de propagande, j’suis parti le matin avec de quoi acheter une trentaine de billets.
Mais les choses ne sont pas si simples… Au-delà de 20 billets, il fallait refaire la queue ou s’arranger avec un autre gus… tout çà pour éviter le marché noir.
On était un mercredi, j’étais devant la cahute RTL qui vendait les tickets.
J’avais plus de mille cinq cents balles en cash sur moi et pour l’époque, c’était un gros magot.
J’avais les pétoches de me faire braquer… Un oeil derrière, un oeil devant et trois sur les côtés.
J’étais armé : un Opinel N° 9…
J’avais tout juste 17 ans.

De mon coté, comme je sentais bien qu’au jour J-10, il y aurait un paquet de gars qui chercheraient un sésame et qu’à ce moment là, il serait temps de se renflouer, j’avais cassé toutes mes tirelires et avait tapé ma “mother” qui elle, sentait bien que c’était pas le moment de me refuser un prêt. Même à un taux prohibitif je l’aurais accepté.
J’avais aussi instauré une petite taxe locale à tous mes potes (1 franc symbolique), ce qui d’entrée de jeux me payait un billet.
Attention ! Normal, c’est moi qui prenais les risques.

Dans la file d’attente, il y avait tous les genres : des Baba Cool, des Baba pas Cool, des tatoués moustachus, du Hells, des employés de bureau, de la groupie, du patibulaire mais presque… En tout cas, j’étais pas seul, mais j’étais le plus jeune…
Quand ça a été mon tour, et vu que tout cela n’est que du Rock’n Roll, le vendeur a été très laxiste concernant la règle “pas plus de 20 tickets”… On a fragmenté l’achat…
D’abord la poche gauche, puis la poche droite puis tiens, il m’en reste encore un peu dans la gauche. Ah !, la droite n’est pas tout à fait vide…
Et me voilà parti avec mon trésor de guerre et mon lot d’angoisse pour le retour maison.

Maintenant, fallait la jouer serré, ne pas laisser un gus m’approcher à moins de 3 mètres tant que je n’aurais pas quitté le quartier.
Ce coup-ci : on est réglo, on paye le métro, pas le moment de se fourvoyer dans un contrôle… Idem pour le train.
J’arrive à la gare d’Enghien. Ouf, je peux respirer, ici, je suis sur mes terres…
Durant tout le trajet, je trépignais et, dans ma tête, je faisais des bonds de 20 mètres.
Enfin j’allais les voir les vrais, les uniques, les « Only One », Ladies And Gentleman, The Greatest Rock’n Roll Band In The World, The Rolling Stones.

Ça faisait juste 4 ans que j’attendais.

Promis juré, prochaine Newsletter, j’vous raconte la suite….

En attendant, et si vous voulez votre dose, rendez-vous au RÉSERVOIR, 16 rue de la Forge Royale, Paris, le Samedi 28 Mai 2011 à 22h00
Là bas, gros son garanti, et une Set List de luxe….

Un mois de Mai Rock’n Roll pour tous…

3 mai 2011

Miss Lady Jane s’approcha de nous et dit :
- « Messieurs, auriez vous l’amabilité de bien vouloir jouer du Rock ’n Roll, s’il vous plait ? »

Certes, cela est possible et justement, c’est ce que nous prévoyons de faire et refaire dans les jours qui viennent.

Notre chasse aux salles parisiennes de bon aloi commence à porter ses fruits :
Pour la petite histoire, le 1er avril (et ce n’est pas un poisson), Le RÉSERVOIR était plein à craquer, au point que certains n’ont pas pu entrer.
Le videur présent à l’entrée m’a même glissé dans l’oreille que ça faisait un bail qu’il n’avait pas repoussé autant de monde…
…et qu’en plus, ceux qui sortaient pour une pose clope ne s’éternisaient pas et avaient l’air de prendre leur pied.
Le 29 mars, Le MÉRIDIEN ÉTOILE, ne s’était pas plaint non plus. Le Rock ’n Roll, n’est pas leur tasse de thé, mais le temps de l’ouverture est venu et notre « Tribute to the Rolling Stones » a bien plu également.
C’est plutôt bon signe.

Du coup, on remet ça le week-end du 14 et 15 mai :

Le Samedi 14 mai au RÉSERVOIR, 16 rue de La Forge Royale à 22H00 (Paris 11ème – métro Faidherbe-Chaligny ou Ledru-Rollin).
L’entrée est libre… et si vous voulez y être à coup sûr, réservez pour manger, arrivez tôt ou battez vous devant la porte.
La salle contient 220 personnes quand elle est en configuration moitié resto, moitié bar.
Après, vers 23h00, ils poussent les tables et laissent à nouveau du monde entrer.
Je ne sais pas encore lequel des « Albums Mythiques Stoniens » nous allons mettre en avant, mais le choix oscille entre Exile, Sticky Fingers, ou encore Let It Bleed…
Ça dépendra du temps qui nous sera accordé et de l’humeur du moment.
Si vous avez des préférences, faites le savoir.

Le Dimanche 15 mai, on sera au Marché aux Puces, à La BRASSERIE BIRON, 120 avenue Michelet, 93400 Saint-Ouen (à 800m du métro Porte de Clignancourt)
Là, on commencera pour l’apéro vers 18h00, et on va y faire 4 à 5 sets retraçant toute la longue carrière de nos chers Rolling Stones.
On devrait finir à 23h00. L’endroit est très sympa et très convivial.
Idéal pour finir une belle journée de printemps.
Un conseil : pour manger, mettez un petit coup de fil au taulier dans la journée ou la veille.
Ce n’est ouvert que les Samedi, Dimanche et Lundi.
Tél. : 01 40 11 18 72

Je vous souhaite à toutes et à tous une bonne semaine, avec encore du soleil et des terrasses pleines de jolies filles et de beaux garçons…
Juin aura également son lot d’actualités. Je vous tiendrais au courant.

En attendant Les Pierres Qui Roulent…

25 mars 2011

En attendant Les Pierres Qui Roulent…

Les Fortune Tellers vont se faire un plaisir de vous donner un bonne dose de Rock’N Roll.
Ne soyons pas réducteur. Les Stones, ce n’est pas juste un gars qui braille et 4 autres débraillés qui prennent la pose..
C’est aussi et surtout la meilleur fenêtre ouverte sur la musique Noire Américaine.
Ils ont malaxé le Blues de Chicago, trituré la Soul,  tant celle de Memphis (Stax) que celle de Detroit (Tamla Motown).
La country et le gospel également.

À vrai dire, il m’arrive régulièrement de faire découvrir des titres de nos amis les Stones à des néophytes. Et cela vous surprendra, mais par la suite, ils reviennent à la charge et en redemandent.

C’est comme çà qu’en 1973-74-75-76, j’ai gangrené tout un lycée de banlieue.
Chaque jour amenait sont nouveau lot de candidats à la découverte.
Les Vinyles circulaient sous la veste et sous les blousons et s’échangeaient au prix de paroles d’hommes valant leur pesant d’or.
Petit à petit, la programmation des fameuses Booms changeaient de tournure.
D’ailleurs, rapidement, il a fallu que les organisateurs de Booms se plient à de nouvelle règles et se mettent au diapason.
Primo : Valait mieux qu’il y ait de la place car quand l’info était lâchées, c’était rapidement une quarantaine de pinpin sprêt à bondir sur l’occase.
Secundo : Coté “SON”, Plus les enceintes seront grosses…Meilleur sera la fête.

Après, pour le reste, on n’était pas trop exigeant pour peu qu’on nous laisse les platines un laps de temps acceptable. Genre 60%

J’vous rassure, nous n’étions pas monolithique, Led ZEP, Doors, Who, Beatles,,James Brown, Otis et tout un tas d’autres avaient leur places.
Disons que Sheila, CloClo et toutes ces sortes de choses restaient à la porte pour le salut de nos âmes.

Si je vous dis tout çà, c’est que désormais, nous nous promenons sur la Planète Rock’n Roll avec 2 bébés :
Notre Revue Vintage Soul Pop, Rock’n Roll Sixties & Seventies
Et notre
Tribute :  It’s Only Rolling Stones But I Liket It…
Cette saison, nous tapons dans de belles salles Parisiennes car vous le valez bien, Et nous allons vous faire notre TRIBUTE car cette année est Stones de par leur absence sur les planches et leur présences dans les esprits et les médias.
La bio de Keith, Le film sur Nelcotte, Le Film “Ladies and Gentleman”, le suspens concernant un retour sur scène et la tournée mondiale..

Toute ces Stoneries dans l’air, çà énerve forcément.
Du coup, on a relooké le site et tout le toutim …. Une visite s’impose……..
http://lesfortunetellers.free.fr

Comme nous ne sommes pas radins, on fera un tour sur 4 décennies de Rolling Stones en piochant abondamment dans Aftermath, Let It Bleed, Beggars Banquet, Sticky Fingers, Exile on Main Street et quelques autres.

Notre liste est longue, et chaque soir, nous devons faire des choix…Mais c’est la garantie d’avoir des nouveautés à chaque concerts.

Je vous donne Rendez-Vous :
le Mardi 29 mars :           au MÉRIDIEN ÉTOILE, Club Lionel HAMPTON,  81 Bd Gouvion St Cyr, PARIS 17
le Vendredi 1er Avril :    au RÉSERVOIR, 16 rue de La Forge Royale, Paris 11
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Dans les 2 cas, l’entrée est libre. Et on jouera vers 22h00
Au Réservoir, il font Restau & Bar, le Méridien, c’est plutôt Bar.

J’espère que vous viendrez nombreux.

News letter : Novembre 2010

15 novembre 2010

Je suis assis dans mon coffee shop imaginaire et je divague tranquillement.
Les dernières semaines étaient chargées d’actualité et de moments forts en tout genre.
D’abord, il y avait un concert des Fortune Tellers en vue et, je ne voulais pas le rater car après tout, ils s’offraient LA SCÈNE BASTILLE avec le gros son, des lights et tout le toutim.
Pour peu que le public soit là, cela promettait une bonne soirée.
Y’avait ce film recommandé par mon pote Lohier : BENBA BILILI qui m’avait mit une patate hors norme.
Et comme un plaisir ne vient jamais seul, mes petits potes Les Rolling Stones sortaient enfin dans une version remasterisé le film
…Ladies & Gentleman, The Rolling Stones…
C’est là qu’on apprécie d’avoir un réseau et des indics dans ce foutu monde de brute.
Pour coiffer le tout, Keith profite d’un moment d’incertitude pour balancer une Bio comme on les aime.
Ne vous laisser pas berner par la presse. L’opus ne se résume pas à une dissertation sur la taille du KiKi de Mick… C’est beaucoup plus complexe et varié.
À lire loin d’une pharmacie ou d’un Doctor Feelgood…

Pour revenir à nos oiseaux, j’ai nommé Les Fortune Tellers, sachez qu’ils ont fait carton plein à La Scène Bastille.
Je vous dirais bien 350 personnes selon la police, 150 selon Le Syndicat, et pour finir 130 dans la vrai vie.
Du coup, les magnétos ont tournés et, quelques séances de mixage plus tard, c’est mieux qu’audible.
Moralité, on va s’en servir à bon escient.
Coté Invités, Pascale, Patricia, Laurent, François et Patrick ont donné du bon groove.
Les Photographes nous ont mitraillé
Y a pas à dire, un pro derrière un appareil, çà fait la différence. Merci Thierry Beauvir, merci Jérôme Ledoux.

Maintenant, si vous voulez nous retrouver sur les planches dans les 15 jours à venir, vous avez le choix.
Soit vous vous la jouez Province, soit Parisienne.
Dans tous les cas, le casting sera le même :
Notre Revue Vintage soul pop & Rock’n Roll avec CCR, Doors, Who, Chuck, Muddy, Beatles, Otis, Marvin Prince etc…Et quelques Stoneries pour conclure.

Les dates :

19 novembre 2010 :      Le Saint Marcois pour le Bojolblues à 19h00, 0 Saint Marc, Loire Atlantique
20 Novembre 2010 :      Le Bar de L’Union, à Paulmy chez Jacky, Indre et Loire
25 novembre 2010 :      Les COMBUSTIBLES, 14 rue Abel, 75012 PARIS à 20h30. J’en profiterai pour souffler quelques Boogies de plus et on aura THE KRINKS en 1ère partie

En clair, vous avez le choix.

Bon, comme j’ai rendez-vous avec Keith pour parler Rock’n Roll, je vous laisse.

CONCERT UNIQUE Des FORTUNE TELLERS

27 septembre 2010

Je ne sais pas si vous êtes comme moi (mais chaque fois çà me met ..)
Je suis du genre qui garde touts ses tickets d’entrée de Concerts.
Alors, l’autre jour, je fouillais ma collection et, miracle ou désespoir, pas un ticket pour LES FORTUNE TELLERS.
Pourtant, j’y suis à chaque fois.
Je n’ai pas raté un seul concert depuis 7 ans. Je ne m’explique pas ce vide sidérale.
Alors, j’ai posé la question à d’autres. Et là encore, Misère, eux non plus n’ont rien dans leur collec.
J’ai pensé qu’il fallait y remédier rapidement et je vous donne le tuyaux:
Cliquez avec votre mulot sur un de ces liens et faites tout comme ils disent.
Et là, vous recevrez votre “Sésame” Collector qui dans trente ans sera “Super Vintage”et vous pourrez dire à vos enfants, petits enfants etc… J’Y ÉTAIS!!!!! LA PREUVE!!!!

Soyons clair, de quoi parlons nous????
Nous parlons du concert qu’on vous concocte secrètement dans notre labo.
Que du Stones
7 nouveaux titres dont certains en acoustique.
Des invités pour des Duos et des instruments additionnels
2 set Customisés sur mesure
Et toujours notre “Fine Touch Of Rock’n Roll” que vous aimez tant.
C‘est le 14 OCTOBRE 2010, à LA SCÈNE BASTILLE, 2 bis Rue des Taillandiers, 75011 PARIS
C’est à 20h00.
Venez nombreux et surtout, venez. Vous ne serez pas déçus

Salut Les Stupids Boy’s

29 juillet 2010


Ceci est une News letter, mais ne vous y trompez pas, si je vous livre un morceau de notre intimité, ce n’est que dans un but intéressé.  Vous tenir en alerte et vous mettre sous pression.

 

Extrait du journal intime des FORTUNE TELLERS :

 

Salut Les Stupids Boy’s          (Les Stupid Boy’s, c’est notre nom de code… ou comme un totem …)

Pour samedi, voici le Programme “comme je l’imagine…”
David arrive à 11h00 à Paris Gare de Lyon. Il me rejoint à Enghien vers 12h00 et des poussières,· à 12h30, PBH et Franck surgissent dans ma chapelle pour se jeter avec Dave & Me sur le matos pour charger notre Célèbre Panzer…
jusque-là, tout va bien, mais vous connaissant il est déjà autour de 13h00 quand le chargement prend fin.
1 café, Une clope et Roule ma poule jusqu’à PAULMY.
Il sera autour de 18h00  ou plus, ou moins, quand on atteindra Les Plaines de PAULMY.
Largage du matos et des Hommes car, en parallèle, Un Certain VéVé Depouyman arrivant par le train de la Wells Fargo de 18h10 à  St Peter des Corps se jettera dans le Greyhound bus qui mène à Downtown TOUR.
D’un geste souple et rapide, il prendra son baluchon composé d’ 1 slip rose, d’une serviette Rose et de tout un tas de truc Rose… Puis glissera Subtilement dans un autre Greyhound bus direction LOCHE CITY.
Là, avec un sens de la coordination inénarrable, tel le lieutenant Blueberry en mission… Surgiront le Tramber et son Panzer.
L’Outlaw Depouyman sautera à bord et nous entamerons une course -poursuite digne de Clyde Borrow et sa compagne Bonnie.(Bonnie c’est pas moi… promis)· Nous défierons tous les dangers de la Grande Plaine… Les Dents qui poussent, Les renards, les nuages de sauterelles, la police fédérale, les Space Patroll et encore tout un tas de truc pas très rose pour le coup.

Comme les Dieux du Rock’n Roll sont cléments, le reste des Pistoleros des FORTUNE TELLERS auront monté le camp de base, Dressé les remparts d’amplis et vidés les fûts de bière en pensant bien faire.
Forcément, Les 2 Outlaws, soudés par leur dangereux périple trouveront des choses à redire. Puis les langues se délieront.
- Quando se come aqui ? Diront-ils en coeur.
À ce moment de la soirée, Les belles des environs et leurs compagnons convergeront vers la petite place du village. Jacky, célèbre patron du Saloon organisera son banquet annuel et L’ambiance sera comme toujours torride.
La piste sera bientôt envahie et le Honky Tonk Bar chauffera .
Une fois de plus on pourra dire :  “Ce N’est Que Du Rock’n Roll”


Fin (
de l’extrait du carnet de bord.)


Je vous passe l’épisode intermédiaire où, dans ma course-poursuite pour aller chercher l’Outlaw, j’ aurais fait une escale technique au Motel de LOCHE CITY plus connu sous le nom du “Helen Motel”

Je vous passe également la séquence incontournable de fin de concert où tous les Roadies ayant trop bu, nous remballerons notre matos dans les semi-remorques sans broncher, sans chemises et sans… tout un tas de truc qui pourrait nous aider à voire la vie en Rose.

 

Trêve de plaisanterie, Les FORTUNE TELLERS n’ont pas finis de dégainer.

Le programme de  l’été est chargé :

31 Juillet :                 PAULMY       Touraine

8 Août :                      Les PORTES en Ré à LA BAZENNE

10 Août :                   La FLOTTE EN RÉ sur le Port

12 Août :                   LE BOIS PLAGE  (camp des amis de la plage)

Ensuite, nous attaquerons l’automne avec une Date unique sur PARIS à LA SCÈNE BASTILLE. Ce sera le jeudi 14 Octobre et les hostilités démarreront à 20h00. Car nous savons que le lendemain, vous aurez école….

 

Alors n’hésitez pas, bouclez vos agendas et préparez vous à passer de bons moments avec nous.
 Un truc dingue, : On peut déjà acheter les places pour la Scène Bastille sur des sites (voir sur l’affiche).

J’y crois pas Cora, Carrefour, La Fnac, même Leclerc…

Allez demain je me lance. J’m’ achète un billet. Comme ça, c’est sûr, j‘y serais.

Faites comme moi

A tchao

Tramber